Au revoir Cuzco, nous décollons à 10h20.

Nous arrivons comme prévue à 11h45 à Lima. Nous prenons un taxi pour aller de l'aéroport au terminal de bus à destination de Mancora. Le chauffeur nous propose de nous emmener pour 20 Soles, mais il tente de nous avoir en nous déposant au terminal le plus proche. Ce dernier n'a pas de destination pour Mancora. Il nous emmène vers un autre terminal qui n'a toujours pas de destination pour Mancora. Annaïg s'énerve un peu, et le chauffeur nous dépose enfin au bon terminal de bus. Nous réservons le voyage au tarif de 90 Soles par personne. Départ à 16h30 et arrivée à 8h10. Ce n'est pas cher pour presque 16 heures d'autobus, moins de 6 Soles l'heure.

Un petit mot sur Lima.
Les 3/4 de l'année, la ville est recouverte d'une brume qui ne laisse pas filtrer les rayons du soleil. C'est une ville ou il ne fait pas bon vivre, 85% de la population estime ne pas être en sécurité. Les quartiers riches sont une suite de murs avec des fils barbelés et/ou électrifiés. Des policiers montent la garde avec une mitraillette en bandoulière. C'est le pied...
C'est avec soulagement que nous quittons cette ville pour faire 16h de bus. C'est un grand bus américain avec sièges inclinables en couchette. Ceci n'a rien à voir avec les sièges étroits des avions. Nos places sont au deuxième étage, et ceci nous offre une belle vue sur les paysages extérieurs. Dans la proche périphérie de Lima, les maisons sont en béton et peintes avec des couleurs chaudes. Plus on s'éloigne de la ville, et plus la pauvreté est présente. Les cabanes sont en terre séchée ou en tôles ondulées.

Nous roulons sur la Panamerica, qui traverse l'ouest de l'Amérique du Sud de l'Equateur jusqu'en Argentine. Les bidonvilles laissent la place au désert qui s'étend sur des centaines de kilomètres le long de l'océan pacifique.

De temps en temps une oasis, de quelques kilomètres, apporte de la vie et de la verdure dans ces paysages arides.

Le repas et les films espagnols ne sont pas terrible. Il est temps de dormir.